lundi 3 septembre 2012

Les secrets de la tension

La tension artérielle correspond à la pression du sang dans les artères. Etape incontournable de toute consultation, la mesure de la tension reste néanmoins mystérieuse. A quoi correspondent les deux chiffres annoncés ? Quand peut-on parler d’hypertension ? Comment fonctionne un tensiomètre ? Doctissimo fait le point sur tous ces sujets qui vous tiennent à coeur.
Dans l’organisme, les artères jouent le rôle de mères nourricières. Elles conduisent le sang du coeur vers les différents tissus de l’organisme et fournissent ainsi aux cellules l’oxygène indispensable à leur survie. A chaque contraction du coeur, le sang est chassé avec force des cavités cardiaques et propulsé dans ces conduits. Pour remplir leur fonction de manière satisfaisante, ils doivent rester souples et non obstrués (libres de dépôts graisseux).

Diastolique et systolique

L’arrivée de cette onde sanguine exerce une pression sur les parois de l’artère, comme le ferait l’eau arrivant dans un tuyau d’arrosage. Cette pression liée à la contraction du coeur, ou systole, correspond au chiffre le plus élevé mesuré lorsque l’on prend la tension. C’est la pression artérielle systolique.
Systole et Diastole
Après la systole se produit une phase de relaxation, ou diastole, au cours de laquelle le coeur se relâche et se remplit. La pression exercée par le sang sur les parois artérielles est alors plus basse. Elle correspond au chiffre le plus faible, ou pression artérielle diastolique.

L'art du brassard

Ce sont ces pressions que l’on étudie lorsque l’on prend la tension. Devenu l’instrument incontournable de toute consultation, le tensiométre est composé d’un brassard muni d’un manchon gonflable, relié à un manomètre qui permet de mesurer la pression.
Mesure de la tension artérielle
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Mesure de la tension artérielle
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Mesure de la tension artérielle
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Mesure de la tension artérielle
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Placé autour du bras et gonflé, le brassard interrompt le passage du sang dans l’artère du bras (l’artère humérale).
Le médecin pose alors son stéthoscope sur l’artère, en aval du brassard, qu’il dégonfle progressivement.
  • Lorsque la pression du brassard est supérieure à la pression artérielle systolique, le sang ne s’écoule pas et aucun son n’est audible. Lorsque la pression du brassard diminue, le sang commence à passer dans l’artère et fait vibrer les parois, comprimées par l’appareil. Chaque battement cardiaque entraîne ainsi un bruit régulier, synchrone du pouls.

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