Montpellier, un champion dans la ville
Sacrés champions de France dimanche, les Montpelliérains n'ont pas fermé l'oeil de la nuit, encore excités par cette folle soirée qui les a vus écrire la plus belle page de l'histoire du club. Une effervescence partagée avec toute une communauté, mobilisée pour soutenir ses héros et encore sur le pont lundi dans toutes les artères de l'écusson, pour clamer leur fierté d'être pailladine.Car, n'en déplaisent aux rabat-joie, tous heureux de dire que le taux de remplissage de la Mosson n'est que le 19e de Ligue 1 (51,4%), la fusion était bien totale dimanche dans le quartier de l'Ecusson, où des milliers de supporters survoltés, grimés aux couleurs du MHSC, s'étaient réunis devant l'écran géant de la Comédie pour vivre ce "moment historique". Des aficionados qui, dans une ambiance de féria, sont passés par toutes les émotions avant de laisser parler leur sensibilité au rythme du tube des Queens "We are the champions". Un hymne qui a vite cédé place à des festivités beaucoup plus locales, comme les énièmes débauches de fumigènes, les démonstrations de pogos et les chants rendant hommage aux valeurs de la Paillade.
Camara: "Ce sont des moments uniques. J'espère qu'on en vivra d'autres"
Et après une courte nuit, les plus vaillants ayant accueilli leur "Montpellier héros" sur le tarmac de l'aéroport de Fréjorgues avant de les accompagner dans le nightlub tendance du moment, ils étaient encore au rendez-vous lundi après-midi (50 000 personnes d'après les premiers chiffres), les cernes aussi profondes que leur jubilation, bravant la bruine pour accompagner le cortège de leurs champions des rues d'Antigone au podium dressé devant le parvis de l'Opéra Comédie. C'est sur le balcon de ce lieu, ô combien symbolique, que Nicollin et les siens ont été appelés les uns après les autres avant de soulever leur trophée "Hexagoal" sous une pluie de confettis et un tonnerre d'applaudissements. C'était la Paillade des gens heureux.
"C'est historique pour le club", savourait Olivier Giroud au micro d'Infosport avant de prendre le commandement des opérations en se muant en véritable chef d'orchestre des supporters héraultais. "C'est magnifique, il faut savourer", glissait à son tour Vitorino Hilton avant que Souleymane Camara ne lui emboîte le pas. "Je ressens beaucoup de joie, ça fait plaisir, je suis content pour le club et la ville. On commence à réaliser petit à petit. Ce sont des moments uniques. J'espère qu'on en vivra d'autres". Pour le savoir, rendez-vous l'année prochaine !
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