samedi 22 septembre 2012

Paludisme : les médicaments n'assurent pas une totale protection

Oui, c'est vrai
Si vous partez en voyage en Afrique ou en Asie, comme dans toute autre zone où le paludisme, appelé aussi malaria, est présent, vous risquez de contracter cette maladie. Il faut impérativement vous en protéger : le paludisme est une maladie qui peut être grave, voire mortelle.
Pour l'éviter, vous devrez non seulement prendre des médicaments, mais aussi apprendre à vous protéger des moustiques, vecteur de la maladie.
Paludisme
Comment limiter les risques ?
Voici les règles à suivre pour diminuer le risque d'être piqué. Ce sont des moustiques (les femelles anophèles) qui piquent, de préférence à partir de 17 heures et jusqu’au lever du soleil. Des vêtements longs au niveau des bras et des jambes permettent de diminuer le risque de piqûre. Vous devez également badigeonner les zones de peau découvertes avec des produits répulsifs, très efficaces, que vous trouverez, entre autres, en pharmacie. Leur durée d'efficacité varie de 2 à 12 heures.
Vous constaterez rapidement que l’odeur de ces produits incite l'insecte à faire demi-tour. N’hésitez pas à en mettre également sur vos vêtements, sur les meubles, sur les rideaux, sur la tente. Pensez aux insecticides.
La couleur des vêtements importe également. Portez des vêtements clairs qui attirent moins les moustiques que les vêtements sombres.
Pour dormir, ne faites pas l’économie d’une moustiquaire, bordée sous le matelas, vérifiez qu’elle n’est pas trouée, et imprégnez-la d'insecticide.
Vérifiez ceux avec qui vous partagez votre lit et éliminez sans état d’âme tout moustique de dessous la moustiquaire…
N'oubliez pas de fermer portes et fenêtres s'il n'existe pas de treillis aux fenêtres et vérifiez qu’un intrus n’est pas rentré dans votre chambre…
Si vous restez peu de temps dans le pays (moins de trois mois), certains médicaments pris à titre préventif peuvent éviter le développement de la maladie. Commencez à prendre ces médicaments avant votre départ, afin de s’assurer de leur tolérance et de permettre une concentration suffisante dans le sang : votre médecin saura vous conseiller. Le traitement doit être poursuivi pendant le séjour puis, très important, au moins six semaines après votre retour.

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