Le cancer est la maladie qui fait le plus peur, car personne ne peut s’en estimer à l’abri. Les cancers les plus fréquents chez la femme sont ceux du sein (30 %), de l’utérus (12 %) et des ovaires (4 %). Plus que tout autre, ces cancers peuvent être prévenus grâce à un dépistage régulier et à quelques conseils d’hygiène de vie.
Dans un sondage Ifop publié dans Ouest France en novembre 2000, le cancer apparaissait comme la maladie que les Français redoutent le plus. Il est cité en tête dans 63 % des cas, loin devant le Sida (39 %), les maladies cardiovasculaires (26 %), la maladie d’Alzheimer (28 %), la maladie de Creutzfeld-Jakob (23 %) et la méningite (11 %). La peur du cancer apparaît homogène, quelle que soit la tranche d’âge ou le sexe. Tout le monde se sent potentiellement concerné. Ainsi, il apparaît aujourd’hui utile de rappeler quelques conseils de prévention.
De l’importance du dépistage

Concernant le cancer du col de l’utérus, les frottis de dépistage ont permis de réduire la mortalité de 70 % dans les pays industrialisés. Et l’on considère que près de 90 % des décès liés au cancer du col de l’utérus pourraient être évités par un dépistage régulier. Il vous faut faire un frottis tous les 3 ans, après deux examens normaux réalisés à un an d’intervalle. A quel âge ? Il est conseillé de commencer entre 20 à 25 ans et jusqu’à 70 ans et plus, tant que vous avez une vie sexuelle.
Concernant le cancer de l’ovaire, le dépistage précoce pose problème. La maladie est trop souvent détectée à un stade avancé. Lors des premiers stades, la maladie est exempte de symptômes et seuls des constipations, des ballonnements… peuvent constituer une alerte. La plupart du temps, il s’agit de kystes sans gravité mais la distinction entre kystes bénins et malins reste difficile sans intervention chirurgicale.
Adopter un style de vie sain
De nombreuses études relient une bonne hygiène de vie à une réduction du risque de développer un cancer. Les conseils les plus souvent cités soulignent les effets bénéfiques d’une alimentation saine, d’un exercice physique régulier et la nécessité d’arrêter de fumer.
Une nourriture trop abondante augmenterait le risque de cancer du sein
L’incidence beaucoup plus importante du cancer du sein dans les pays développés a amené des chercheurs polonais1 à s’intéresser à l’influence de l’alimentation. Comment expliquer que les Congolaises aient un risque de cancer du sein huit fois moins important que les Américaines ? Selon cette étude, l’apport calorique influe directement sur la concentration des hormones ovariennes : oestrogènes et progestérone produits au cours du cycle menstruel. Or, il apparaît que de fortes concentrations ont été associées à une augmentation de l’incidence du cancer du sein.
Les auteurs estiment que "Une augmentation de l’activité physique et une diminution des apports caloriques peuvent donc conduire à la diminution des concentrations de progestérone et d’oestrogènes, aboutissant à une réduction du risque de cancer du sein".
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire