Deux mois après l'Euro 2012 et avant un match amical contre l'Uruguay, Gaël Clichy retrouve l'équipe de France avec "plaisir" et la ferme intention de répondre aux attentes de Didier Deschamps. Sur et en dehors du terrain. "Il faudra se tenir à carreau", annonce le latéral gauche de Manchester City.
Gaël Clichy estime que les Bleus ouvrent une nouvelle page de l'histoire de l'équipe de France. (Reuters)Gaël, vous revenez en équipe de France deux mois après l'Euro 2012. Comment se sont passées ces retrouvailles ?
Avec un nouveau sélectionneur, déjà, et certains nouveaux joueurs. Pour moi, c'est un plaisir d'être là. Je suis super content. Perdre en quarts de finale contre l'Espagne, ce n'était pas si mal que ça mais aujourd'hui, il faut tourner la page. Il y a une nouvelle équipe, un nouveau staff. Et il faut attendre de voir ce que le coach décide de mettre en place sur le terrain
Un premier jour en sélection est toujours un peu particulier. Quel a été le programme à votre arrivée ?
La première réunion qu'on a eue, ça a été par rapport aux règles de vie à respecter. Le premier jour, c'est assez marrant parce qu'il y a toujours de nouvelles règles. Là, par exemple, on n'a pas le droit au téléphone portable et les amendes sont un peu plus lourdes... Il faut s'y habituer. Après, le coach veut du changement et il le montre. Nous, on connaît son palmarès, il n'a rien à prouver. C'est à nous, les joueurs, de faire du mieux possible dans l'intérêt de la sélection.
Vous avez réalisé une belle saison dernière à Manchester City et n'avez pas déçu en Ukraine. Repartez-vous de zéro, malgré tout, avec l'arrivée de Didier Deschamps ?
Oui, je pense. C'est vrai que ça a été une saison réussie sur le plan individuel mais après, en sélection, que ce soit un nouveau coach ou pas, c'est pareil à chaque rassemblement. Si en plus le système change, il faut vraiment repartir à zéro. Il va donc falloir reprouver même si je pense qu'il va quand même s'appuyer sur certaines choses qui ont été faites avant. Je suis plutôt confiant par rapport à ça.
Lorsqu'il a été nommé sélectionneur, Didier Deschamps a parlé d'un devoir d'exemplarité pour les joueurs. Qu'est-ce que ça va changer pour vous au quotidien ?
Chaque sélectionneur à sa façon de faire et les règles qu'il établit, il faut les respecter. L'image est aujourd'hui très importante pour la sélection. Après, la performance, c'est d'abord sur le terrain. Si les joueurs sont bons en club et qu'en plus ils ont le bon état d'esprit, je pense qu'ils reviendront parce qu'au final, on veut tous que l'équipe de France soit la meilleure possible.
Il vous en a parlé, de l'image que vous deviez renvoyer ?
Non, il n'a pas besoin de dire ces choses-là. Certains joueurs ont été suspendus, d'autres non mais ne sont pas là... Il y avait des choix à faire et il les a faits. Je pense que tout le monde peut comprendre ce qu'il a en tête. La performance sera toujours le premier critère pour être sélectionné mais si pour lui, c'est aussi important qu'on fasse attention en club au niveau extra-sportif, alors il faudra se tenir à carreau.
On sort de quinze jours de Jeux Olympiques où on a beaucoup comparé les valeurs d'autres sports à celles du football. Comment le vivez-vous ?
On ne va pas commencer à entrer dans le débat et, par exemple, à se comparer avec l'équipe de France de handball parce qu'on ne ferait pas le poids. Les JO, c'est un évènement qui a été très regardé pendant deux semaines, et bravo aux athlètes qui ont ramené une médaille. Mais le foot est quand même à un autre niveau. Il y a pas mal d'athlètes récompensés (à Londres) que j'ai vus ne pas chanter La Marseillaise et pourtant, on n'en a pas autant parlé que si ça avait été des footballeurs. Donc ça montre un petit peu que, même si les Jeux restent les Jeux, le foot est quelque chose de différent en France et dans le monde entier. Maintenant, nous, on ne veut pas se focaliser sur ce que font les volleyeurs ou les basketteurs. On veut juste être au meilleur niveau possible et on verra dans deux ans. Notre objectif, c'est le Brésil.
Justement, quel regard portez-vous sur votre groupe de qualifications à la Coupe du monde 2014 ?
Aujourd'hui, il faut être réaliste: il y a l'Espagne et le reste. Ils sont en passe de réussir quelque chose d'assez exceptionnel s'ils sont champions du monde dans deux ans. Après, il y a toujours des petites équipes capables de créer la surprise. Nous, on n'est pas une petite équipe et on aura à coeur de bien faire contre l'Espagne, tout en ayant à l'esprit qu'on devra se méfier contre les autres nations.
Avant d'aborder les éliminatoires contre la Finlande, en septembre, vous affrontez mercredi l'Uruguay en match amical. Que savez-vous de cette équipe ?
Je connais surtout Suarez et Cavani. Je sais aussi que c'est une équipe joueuse. Comme on est en début de saison, pas mal de joueurs vont être juste physiquement mais ça reste un match international. Pour moi, l'objectif de cette rencontre, c'est d'abord de nous rencontrer sur nous. On a de nouveaux joueurs, peut-être un nouveau système, et il faudra être très concentré que ce soit l'Uruguay, l'Espagne ou la Chine. La seule question qu'on doit se poser c'est: où on veut aller ?

Avec un nouveau sélectionneur, déjà, et certains nouveaux joueurs. Pour moi, c'est un plaisir d'être là. Je suis super content. Perdre en quarts de finale contre l'Espagne, ce n'était pas si mal que ça mais aujourd'hui, il faut tourner la page. Il y a une nouvelle équipe, un nouveau staff. Et il faut attendre de voir ce que le coach décide de mettre en place sur le terrain
Un premier jour en sélection est toujours un peu particulier. Quel a été le programme à votre arrivée ?
La première réunion qu'on a eue, ça a été par rapport aux règles de vie à respecter. Le premier jour, c'est assez marrant parce qu'il y a toujours de nouvelles règles. Là, par exemple, on n'a pas le droit au téléphone portable et les amendes sont un peu plus lourdes... Il faut s'y habituer. Après, le coach veut du changement et il le montre. Nous, on connaît son palmarès, il n'a rien à prouver. C'est à nous, les joueurs, de faire du mieux possible dans l'intérêt de la sélection.
Vous avez réalisé une belle saison dernière à Manchester City et n'avez pas déçu en Ukraine. Repartez-vous de zéro, malgré tout, avec l'arrivée de Didier Deschamps ?
Oui, je pense. C'est vrai que ça a été une saison réussie sur le plan individuel mais après, en sélection, que ce soit un nouveau coach ou pas, c'est pareil à chaque rassemblement. Si en plus le système change, il faut vraiment repartir à zéro. Il va donc falloir reprouver même si je pense qu'il va quand même s'appuyer sur certaines choses qui ont été faites avant. Je suis plutôt confiant par rapport à ça.
Lorsqu'il a été nommé sélectionneur, Didier Deschamps a parlé d'un devoir d'exemplarité pour les joueurs. Qu'est-ce que ça va changer pour vous au quotidien ?
Chaque sélectionneur à sa façon de faire et les règles qu'il établit, il faut les respecter. L'image est aujourd'hui très importante pour la sélection. Après, la performance, c'est d'abord sur le terrain. Si les joueurs sont bons en club et qu'en plus ils ont le bon état d'esprit, je pense qu'ils reviendront parce qu'au final, on veut tous que l'équipe de France soit la meilleure possible.
"Notre objectif, c'est le Brésil"
Il vous en a parlé, de l'image que vous deviez renvoyer ?
Non, il n'a pas besoin de dire ces choses-là. Certains joueurs ont été suspendus, d'autres non mais ne sont pas là... Il y avait des choix à faire et il les a faits. Je pense que tout le monde peut comprendre ce qu'il a en tête. La performance sera toujours le premier critère pour être sélectionné mais si pour lui, c'est aussi important qu'on fasse attention en club au niveau extra-sportif, alors il faudra se tenir à carreau.
On sort de quinze jours de Jeux Olympiques où on a beaucoup comparé les valeurs d'autres sports à celles du football. Comment le vivez-vous ?
On ne va pas commencer à entrer dans le débat et, par exemple, à se comparer avec l'équipe de France de handball parce qu'on ne ferait pas le poids. Les JO, c'est un évènement qui a été très regardé pendant deux semaines, et bravo aux athlètes qui ont ramené une médaille. Mais le foot est quand même à un autre niveau. Il y a pas mal d'athlètes récompensés (à Londres) que j'ai vus ne pas chanter La Marseillaise et pourtant, on n'en a pas autant parlé que si ça avait été des footballeurs. Donc ça montre un petit peu que, même si les Jeux restent les Jeux, le foot est quelque chose de différent en France et dans le monde entier. Maintenant, nous, on ne veut pas se focaliser sur ce que font les volleyeurs ou les basketteurs. On veut juste être au meilleur niveau possible et on verra dans deux ans. Notre objectif, c'est le Brésil.
Justement, quel regard portez-vous sur votre groupe de qualifications à la Coupe du monde 2014 ?
Aujourd'hui, il faut être réaliste: il y a l'Espagne et le reste. Ils sont en passe de réussir quelque chose d'assez exceptionnel s'ils sont champions du monde dans deux ans. Après, il y a toujours des petites équipes capables de créer la surprise. Nous, on n'est pas une petite équipe et on aura à coeur de bien faire contre l'Espagne, tout en ayant à l'esprit qu'on devra se méfier contre les autres nations.
Avant d'aborder les éliminatoires contre la Finlande, en septembre, vous affrontez mercredi l'Uruguay en match amical. Que savez-vous de cette équipe ?
Je connais surtout Suarez et Cavani. Je sais aussi que c'est une équipe joueuse. Comme on est en début de saison, pas mal de joueurs vont être juste physiquement mais ça reste un match international. Pour moi, l'objectif de cette rencontre, c'est d'abord de nous rencontrer sur nous. On a de nouveaux joueurs, peut-être un nouveau système, et il faudra être très concentré que ce soit l'Uruguay, l'Espagne ou la Chine. La seule question qu'on doit se poser c'est: où on veut aller ?
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