
Ciani, Henrique et Sané ont donc limité le danger dans l’axe, sans que Paris d’ailleurs n’insiste sur les côtés pour faire trébucher la défense girondine, une des critiques formulées contre Ancelotti. Avec Marange et Mariano sur les côtés, ce dernier étant précieux par son apport offensif, l’arrière-garde girondine s’est montrée performante. Surtout, le milieu composé de Saivet, N'Guemo, et Obraniak s’est appliqué à ressortir le ballon proprement, sans s’affoler. Certes, le pressing des joueurs d’Ancelotti était loin d’être très agressif mais les Bordelais ont joué dans les intervalles, respectant une distance raisonnable entre les coéquipiers. Bref, un bloc compact et une circulation cohérente pour tenter d’amener la balle dans de bonnes conditions pour un Diabaté qui n’hésitait pas à décrocher.
Le grand attaquant malien a également beaucoup apporté par sa capacité à servir de pivot et conserver la balle malgré la très physique paire Sakho-Alex sur son dos. Les Girondins ne se sont pas contentés donc de bétonner en attendant un hypothétique contre. Francis Gillot a gagné son match tactique sur Carlo Ancelotti, pourtant réputé en la matière. Et le coach des Girondins l’a fait en changeant six titulaires (*) par rapport au match de Ligue Europa à Belgrade trois jours plus tôt (0-0). Le club du président Triaud a maintenant un banc et le travail de Gillot porte ses fruits, après un temps d’adaptation au début de l'exercice 2011-2012.
N’oublions pas non plus que Sochaux, coaché par l’ex-joueur de Lens, avait terminé à la 5e place du championnat en mai 2011 avec des joueurs comme Martin, Maurice-Bellay, Maïga ou Boudebouz. Les trois premiers ont quitté le Doubs, le dernier devrait rejoindre Marseille. L’absence de Gillot pèse aussi du côté de Bonal. Et ce n’est pas les Girondins qui s’en plaindront même si Paris les a privés d’une 9e victoire consécutive en Ligue 1.
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